Quand tu n’es pas dans la bonne gang !

Est-ce que ça t’est déjà arrivé de ne pas te sentir à la bonne place ?

Est-ce que ça t’est déjà arrivé de douter de toi, de ne pas être heureux(se), de te sentir moche, inintéressant(e) et ce, SANS te rendre compte que tu n’étais pas à la bonne place ?

Laisse-moi te parler de mon expérience et peut-être que cela pourra t’aider à réaliser que le problème n’est/n’était pas toi, mais l’environnement dans lequel tu vis/vivais ou travail/travaillais.

Dans mes dernières années au service de police, je remarquais que je connectais de moins en moins avec mes collègues et que je n’avais plus envie de faire des activités sociales avec eux comme lors des soupers de Noël par exemple.

Mes sujets de conversation préférés n’étaient pas les leurs et je n’y trouvais aucun plaisir à être dans un milieu chialeux. J’étais mal à l’aise lorsqu’on jugeait les gens (ma mère me disait toujours qu’en français le « on » exclu la personne qui parle et ça m’a pris longtemps à comprendre ce qu’elle voulait dire, car pour moi « on » = « nous » …) et l’ambiance négative qui régnait au département m’affectait beaucoup jusqu’à me gruger de l’énergie, chose que je n’avais pas beaucoup.

Je m’isolais donc de plus en plus pour me protéger et je commençais à douter de mes capacités sociales. Je commençais à croire que j’étais une antisociale plus qu’une simple solitaire. Je perdais confiance en mes capacités d’entretenir des conversations intéressantes et à m’intégrer à un groupe.

Ce n’est que lorsque j’étais sortie de ce milieu suite à un long congé de maladie et lorsque j’ai commencé mes formations en coaching que j’ai pris conscience que finalement, ce n’était pas moi le problème, mais que je n’avais simplement pas été dans un milieu qui me convenait.

En effet, chaque fois que je pratiquais (en ligne) les techniques vues en classe avec d’autres bébé-coachs comme moi, je les trouvais toutes (parce qu’il y avait très peu d’hommes) très sympathiques, attachantes, positives et agréables à côtoyer. Je me disais souvent que j’aimerais bien développer une amitié avec elles et c’est là que j’ai réalisé que je n’étais pas antisociale, que je maitrisais bien mes capacités d’entretenir la conversation et que ce que je partageais les intéressait.

Je ne dis pas que mon ancienne gang de polices n’étaient pas sympathiques ou agréables à fréquenter, mais ce n’était juste plus ma gang. Avec les années, j’ai évolué, mes valeurs et mes façons de voir les choses ont changé et ce milieu très négatif et corrosif même, ça me grugeait tout de mon positivisme qui me caractérise et me tirait vers le bas.

Alors je te pose ces questions :

Est-ce que tu te sens bien et en confiance dans ton environnement ? Est-ce que ceux qui t’entourent te tirent vers le haut et te soutiennent ? T’autorise-tu à y être 100% toi-même ? Est-ce un terreau fertile pour ton évolution ? Est-ce un milieu positif, bienveillant et ouvert ? Est-ce que tu t’y épanouis ?

Ou

Est-ce qu’on fait douter de toi-même ? Est-ce qu’on te critique, te rabaisse, te contrôle ? Est-ce un environnement négatif et pauvre en amour et en bienveillance ? Est-ce un milieu fermé aux différences ? Est-ce que ton entourage partage les mêmes valeurs que toi ?

Souviens-toi, on est la somme des 5 personnes que l’on fréquente le plus! Es-tu vraiment la personne que tu veux/peux être?

Il existe 6 niveaux (neuro)logiques qui influencent la personne que nous sommes : notre environnement, nos comportements, nos capacités, nos croyances et valeurs, notre identité et notre mission.

Ils sont tous interreliés et modifier un niveau aura un impact sur les autres. Comme dans mon cas, modifier mon environnement a eu un impact significatif et positif sur tous mes autres niveaux.

Alors ne néglige pas l’environnement dans lequel tu choisis d’y évoluer, cela aura un impact majeur sur ta vie, ta santé, ton bien-être et ton bonheur.

Ta Web-coach Mélanie