Mélanie Bédard
Être une bonne petite fille ? Tu peux payer très cher à l’âge adulte !
Si tu es une femme, tu as une fille ou même une petite fille, cet article est très important ! Tu comprendras pourquoi tu as de la difficulté à t’affirmer, à mettre tes limites et à te prioriser. Si tu es un homme, tu sauras de quoi tu veux protéger ta petite fille. (Le texte est traduit de la page Instagram : The holistic psychologist).
Ce puissant texte qui va te faire dire : « Oh mon dieu ! Je comprends tellement pourquoi je suis comme ça aujourd’hui » et un « Oh mon dieu #2, faut j’arrête de répéter le même pattern avec ma fille ! » .
Le conditionnement « soit une bonne petite fille » est un message d’être toujours agréable, polie et gentille. Nombreuses ont été élevées, directement ou indirectement (par l’exemple du modèle de leur maman) à ne jamais montrer leur colère, à ne pas faire respecter leurs limites et à refouler leurs propres besoins pour plaire aux autres.
Les jeunes filles qui ont intégré ces apprentissages sont récompensées par leur famille et dans la société en générale. Elles sont souvent vues comme « matures » pour leur âge. Leur valeur aux yeux des autres provient du sacrifice de leurs besoins pour combler les besoins des autres.
Être une bonne petite fille vient par contre avec un très gros prix à payer parce qu’elles en viennent à ne plus être capable de dire qu’elles sont inconfortables, de dire non, de mettre leurs limites et d’exprimer ce qu’elles ressentent ou ce qu’elles veulent vraiment. Dès un jeune âge, les bonnes petites filles commencent à « figer » ou se dissocier d’elles-mêmes pour ces raisons.
Par exemple : une jeune fille peut être inconfortable autour d’un oncle en boisson et qui parle fort… Son intuition va lui dire de s’en éloigner. Et même si sa mère ressent son inconfort et malgré qu’elle soit bien intentionnée, elle va lui demander d’aller lui donner un câlin, lui disant que c’est ce qui est poli de faire dans les circonstances et qu’elle ne voudrait surtout pas avoir l’air d’une jeune fille « sauvage »…
Donc au lieu de l’aider à gérer son inconfort, à valider ses intuitions et faire respecter ses limites, sa maman lui enseigne involontairement l’importance de plaire aux autres malgré ses propres désirs, parce que la maman avait elle aussi été élevée ainsi…
Le message est clair, l’image et l’apparence extérieure sont plus importants que les ressentis intérieurs. Aucune bonne petite fille ne peut paraitre mal élevée parait-il. Alors, pendant qu’elle est à offrir un câlin forcé, son corps se fige. C’est le même principe lors d’agressions sexuelles… lorsque j’étais sergente-détective affectée aux dossiers d’agressions avec mon partenaire Kanak, lors des témoignages des victimes, elles mentionnaient très souvent avoir figées au lieu de dire non et de se défendre.
Donc lentement, à force d’être élevée pour être une bonne petite fille bien élevée, source de fierté pour les parents, elle apprend à se dissocier de ses émotions et des signaux de détresse de son corps pour apaiser les émotions des autres autour d’elle.
À travers son enfance et adolescence, la bonne petite fille vient à croire que son rôle social est d’être aimée en faisant plaisir aux autres. Ce qui conduit à de l’hyper vigilance, un focus intense sur ce que les autres vont penser d’elle, de ce qu’elle a l’air et si elle sera bien acceptée de son entourage.
Quand elle n’est pas dans un état figé ou dissociée de ses ressentis, elle est comme une « petite biche apaisante » qui fait tout ce qui est attendu d’elle pour éviter les conflits. La bonne petite fille n’acquière donc pas de bonnes habiletés sociales comme nommer ses besoins, mettre ses limites ou résoudre un conflit.
Éventuellement, elle deviendra frustrée… très frustrée ! Mais comme on lui a appris qu’elle devait fuir la colère et la frustration et que si elle ressentait ces émotions, c’est qu’il y avait quelque chose qui clochait chez elle… Elle va culpabiliser et avoir honte d’avoir des émotions, alors que ce sont des messages tout à fait normales et saines de notre inconscient.
Et ce, jusqu’à ce qu’elle se réveille enfin à la vérité ! Mais souvent bien plus tard à l’âge adulte. La vérité étant que sa colère est valide et que son rôle dans la vie n’est pas d’être gentille ni aimable ni agréable, mais d’être AUTHENTIQUE !
(Fin de la traduction)
Et toi, es-tu capable de t’affirmer et mettre tes limites sans te sentir toute croche ? Sans culpabilité ? Peux-tu mettre tes limites sans peur de déplaire, de déranger ou de ne pas être aimé(e) ? Il est assez difficile d’être bien et heureux(se) sans être capable d’exprimer ses besoins, ses désirs et de faire respecter ses limites. Pour les personnes qui ont une forte agréabilité quant aux 5 traits de personnalité, il leur est encore plus difficile d’exprimer et de mettre leurs limites. Il leur faudra diminuer leur agréabilité sur le continuum pour être en mesure de se faire respecter.
Puisqu’on ne nous apprend pas la croissance personnelle à l’école et que ce serait une matière plus importante que d’autres selon moi… il est de notre responsabilité d’aller chercher l’aide et les connaissances nécessaires avec un(e) coach en développement personnel pour parvenir à s’affirmer et mettre ses limites sans ressentir de la culpabilité. Et ce, dans le but de pouvoir combler ses besoins, être alignée avec ses valeurs et créer un jardin mental propice à l’épanouissement.
Dis-moi si cet article fait du sens pour toi et si c’est quelque chose que tu vis, n’hésites pas à venir te joindre à la communauté des Jardinières de pensées ICI.
Mélanie, ta jardinière de pensées
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