MON HISTOIRE
CULTIVER SON BONHEUR, ÇA S’APPREND !
UNE ENFANCE HEUREUSE
Je suis née dans une famille aimante dans un coin perdu de la campagne estrienne. J’ai eu une enfance heureuse à pratiquer mes sports favoris et à sauver les animaux errants du coin. Malgré tout, j’avoue que le manque de confiance en moi et la solitude me côtoyaient souvent.
MA VIE D’ADULTE ET LA SOLITUDE
Une de mes grandes sœurs est devenue la troisième policière embauchée par la ville de Sherbrooke et comme j’aimais l’action, j’ai décidé que moi aussi, j’allais devenir policière. C’est donc en 1999 que j’ai fait mon entrée dans le monde de la police. Je pense même que nous étions les premières sœurs à travailler dans le même service de police au Québec.
Lorsque j’ai quitté le nid familial pour aller vivre seule en appartement, j’étais bien heureuse de voler de mes propres ailes, mais rapidement la solitude s’est fait sentir à nouveau. À un point tel que j’ai consulté une psychologue pour m’aider à moins en souffrir, et ce, même si je n’étais pas isolée, car j’avais des amies au travail et ma famille était proche. Cet épisode m’a fait perdre la bonne estime que j’avais pour moi-même et le peu de confiance. C’est là que j’ai compris que l’on peut vivre de la solitude même si nous sommes bien entourés. Depuis, les gens seuls m’ont toujours touché.
MA VIE AMOUREUSE
Heureusement, Cupidon a fait des siennes et j’ai rencontré mon conjoint au travail. Est-ce qu’on appelle ça un coup de foudre lorsque l’on se construit une maison avec un homme que l’on a fréquenté que pendant un mois à peine et avec qui l’on n’a jamais habité ? Certains diraient que c’est de la folie, moi j’appelle ça de l’intuition ! Mon intuition avait donc raison, car après 19 ans de vie commune, deux enfants, deux chevaux, deux chats et trois chiens, nous sommes toujours aussi amoureux.
LA VIE ME FAIT DES JAMBETTES
C’est en 2013 que ma vie a commencé à être un peu moins rose bonbon. Pris avec un voisin déplaisant qui nous avait volé notre paix d’esprit, nous avons décidé de tout vendre et de nous reconstruire. Cette fois-ci dans un coin moins perdu de la région : un endroit enchanteur où lac et montagne font partie de notre paysage quotidien.
MA PREMIÈRE DÉPRESSION
Cependant, le stress occasionné par ce bouleversement dans notre vie a été trop pour mon corps. Ce corps a développé la polyarthrite rhumatoïde pour me faire comprendre que je devais mieux prendre soin de moi à l’avenir. Ayant de la difficulté à m’adapter aux nombreux changements qu’occasionnait cette maladie dans ma vie, j’ai fait ma première dépression en 2015. Pour moi, ç’a été une belle occasion à saisir pour rebondir et débuter un long cheminement personnel. C’est là que je me suis passionnée pour le développement personnel.
MON PROJET PROFESSIONNEL
Je reviens au travail 7 mois plus tard avec un projet professionnel qui avait commencé à mijoter dans ma tête durant mon absence. Un projet qui mettait en valeur mon besoin d’aider les autres et de faire une différence dans la vie des gens. En osant croire en moi, j’ai pu humaniser davantage le processus judiciaire avec une approche empreinte de compassion, et ce, avec ce qui m’a toujours passionné, un chien !
KANAK ET LES CHIENS DE SOUTIEN ÉMOTIONNEL
Inspirée par ce qui se faisait déjà aux États-Unis, j’ai mis en place le tout premier projet de chiens de soutien pour victimes d’actes criminels. Des chiens de la Fondation Mira ayant comme mission de réconforter les enfants victimes d’abus physiques et sexuels à travers tout le processus judiciaire et même lors de leur témoignage devant le juge ! L’objectif est d’apporter davantage de compassion, de réconfort et d’humanité (avec un chien, c’est drôle à dire !) à nos interventions pour que le processus judiciaire soit moins pénible pour les victimes, déjà éprouvées par les événements.
Crédit photo : Jessica Garneau
Émission Deux hommes en or avec Patrick Lagacé et Pierre-Yves Lord
Crédit photo : Robert Ferron
Émission Deux filles le matin
MA SORTIE DE ZONE DE CONFORT
Ce projet me passionnait, mais qui m’a demandé de sortir (de beaucoup) de ma zone de confort pour parler devant les caméras et devant un public lors de conférences internationales ! Pour moi, Mélanie Bédard, qui suis de nature très discrète et introvertie, c’était tout un défi, mais curieusement, j’aimais cela ! Plusieurs émissions télévisées m’ont invité à parler de mon projet. J’ai également reçu plusieurs prix de reconnaissance pour ce projet qui a aussi inspiré plusieurs autres professionnels de la province à travailler, eux aussi, avec un chien de soutien. À ce jour, plus d’une quarantaine de chiens de soutien existent au Québec et quelques-uns sont situés en Europe.
KANAK
Le chien avec lequel je travaillais s’appelait Kanak (en fait, il s’appelle toujours Kanak) et pendant 3 ans et demi, nous avons accompagné les victimes et leurs familles lors des pires crimes ou événements qui puissent exister. Que ce soit lors de meurtres, de noyades, de suicides et d’agressions sexuelles dont plusieurs des victimes étaient des enfants. Bref, vous comprendrez que les victimes apportaient avec elles une grande charge émotive.
MON ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL
J’adorais mon travail avec Kanak, mais pour l’hypersensible que je suis, ma grande empathie envers elles avait beaucoup trop d’impact sur moi. Après 21 ans comme policière, ma veste pare-balle était heureusement toujours intacte, mais ma veste pare-émotions elle, était usée à la corde et ne pouvait plus être raccommodée. Je suis tombée d’épuisement.
LA FATIGUE DE COMPASSION ET LE STRESS POST-TRAUMATIQUE
Une deuxième dépression s’est pointée liée, cette fois, à la fatigue de compassion et à des symptômes de stress post-traumatique. Me voilà donc à nouveau en congé de maladie. Moi qui pensais retourner au travail après un mois de repos, je m’étais royalement trompée ! De nouveau négligés, mon corps, mon cœur et mon esprit ont fortement protesté et ils ne voulaient plus retourner dans un milieu qui n’était plus ma place. Les symptômes qu’ils ont manifestés étaient tels qu’à mon grand désarroi, j’ai compris après plusieurs mois que je ne serais plus capable de retourner travailler avec mon cher Kanak. Ce travail ne faisait plus de sens pour moi, c’était devenu ma prison dorée.
MON NOUVEAU DÉPART
Après une carrière de 21 ans comme policière 👮🏽♀️, je ne me sentais plus à ma place, et ce, même après avoir connu le succès et la gloire grâce au projet très prisé de chiens de soutien émotionnel 🐕🦺.
J’avais toujours cette envie d’aider les gens et de faire une différence positive dans leur vie, mais d’une tout autre manière. Aux suites de longues réflexions, j’ai décidé de réorienter ma carrière où ma personnalité et mes compétences seraient mises en valeur pour le bien-être des femmes qui recherchent le bonheur et le mieux-être. Je décide de devenir une Web-coach et une jardinière de pensées 👩🏽🌾🌸.
Je suis certifiée coach personnelle spécialisée en neurosciences appliquées et en mieux-être.
C’est donc un retour en force où j’ai le plaisir de me présenter comme une jardinière de pensées. Ayant toujours le fort désir d’aider les autres, je souhaite faire une différence autrement et dans un contexte beaucoup plus positif cette fois. J’aide donc les femmes à reprendre confiance en elles et s’épanouir 🌸 pour devenir des modèles positifs et inspirants 🦸🏽♀️ pour leurs enfants.
L’ESPOIR D’UNE VIE MEILLEURE
Ma mission en partageant mon histoire est d’inspirer celles qui vivent des moments difficiles pour leur insuffler l’espoir qu’une vie meilleure est tout à fait possible après la souffrance. En fait, c’est la souffrance qui est le tremplin du changement ! Je veux les aider à retrouver du sens à leur vie, à cultiver le bonheur en elles, et à croire en la belle personne qu’elles sont. Qu’elles peuvent choisir une carrière qui leur convient, selon leurs passions et leurs besoins. Je suis le parfait exemple que lorsque la passion et la conviction nous transportent, tout est possible.
MON APPROCHE
J’ai vraiment envie de partager avec toi mes expériences de vie et le bonheur que l’on ressent lorsqu’on s’autorise à être vraiment soi-même. Je veux te faire sentir que tu es capable, toi aussi, de réaliser tes projets, tes rêves, et ce, peu importe le niveau de confiance actuel, qui t’habite. C’est par l’action que l’on gagne confiance en soi et non par la simple pensée positive.
Au plaisir de te rencontrer et entre-temps, bon jardinage de ton bonheur ! 👩🏽🌾🌸
Avec bienveillance,
Mélanie Bédard
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MES VALEURS
BIENVEILLANCE
Cette valeur en regroupe plusieurs pour moi, dont le respect, l’empathie, la compassion, la sensibilité, l’écoute et l’accueil sans jugement.
La bienveillance, c’est vouloir du bien à l’autre et aussi pour soi. C’est éprouver de l’amour pour soi sans oublier l’autre.
AUTHENTICITÉ
L’authenticité, pour moi, c’est être transparent et être vrai en tout temps.
C’est aussi s’assumer, s’autoriser à être soi-même, donc se respecter.
DÉPASSEMENT DE SOI
Le dépassement de soi, c’est surpasser ses peurs, avoir du courage pour découvrir son potentiel. C’est aussi croire en l’autre, le motiver et lui donner de l’espoir.
Se dépasser, c’est être une source d’inspiration, une preuve pour l’autre que l’on peut s’améliorer.
Le dépassement de soi est ce qui donne un sens à notre vie, c’est sentir que l’on exploite tout notre potentiel, que l’on découvre ce que notre créativité peut nous apporter.
Le dépassement de soi est de savoir que l’on fait la différence dans la vie de ceux que l’on aide, c’est un merveilleux sentiment.